Bienvenue sur le blog " boulevard de Bésignoles, vers un boulevard jardin".
Vous trouverez dans les messages suivants l'actualité et l'évolution du projet participatif de valorisation de l'espace public par ses habitants

En cliquant sur les images en vignettes de la colonne de droite, vous pourrez accéder à différentes informations sur le projet de boulevard jardin, ainsi que nos coordonnées pour nous joindre et le formulaire d'inscription pour la newsletter du blog.

samedi 31 janvier 2015

Compte rendu de la première réunion d’information entre voisins : samedi 31 janvier 2015.



Compte rendu de la première réunion d’information entre voisins :
samedi 31 janvier.

Ce premier rendez-vous a été l’occasion de se rencontrer entre voisins. Une dizaine de personnes étaient présentes, représentant à la fois des habitants des immeubles du haut de la rue mais  aussi des maisons longeant directement le boulevard de Bésignoles.

Les participants ont accueillis chaleureusement cette initiative et sont prêt à s’y investir.

L’ensemble des points présentés dans le dépliant  (distribué la semaine dernière à l’ensemble des riverains) a été reprécisé et des échanges ont eu lieux sur plusieurs points :

Seule les plus proches riverains ont été destinataires de ce dépliant. La démarche étant ouverte si d’autres usagers du boulevard de Bésignoles se sentent concerner et ont envie de s’y investir, ils seront les bienvenus à nos cotés.

Tout le monde est d’accord sur le fait qu’il s’agit d’un projet collectif expérimental de valorisation de l’espace public par des riverains-jardiniers.

Les plantations, et donc le changement de d’image progressif en boulevard jardin devrait pouvoir faire évoluer les habitudes des automobilistes (notamment ceux qui roulent aujourd’hui trop vite) et faire évoluer la rue en une véritable voie partagée ou les piétons y ont toute leur place.

Un partenariat avec la commune est évident cependant le projet doit rester avant tout une initiative participative de citoyens.

La mairie sera informée du compte rendu de cette première rencontre entre voisins. Les modalités de collaboration avec les services techniques, pour une préparation du terrain, l’élaboration d’une convention, continueront d’être précisées.
Du broyat (tel qu’il est parfois mis à disposition des habitants) pourrait être demandé pour pailler les futures plantations.
Les participants ont insisté sur l’importance que la ville n’utilise plus de désherbant et produit phytosanitaire sur le boulevard de Bésignoles  par rapport à notre projet (et souhaiteraient vivement qu’une telle politique soit de nouveau appliquée sur tout le territoire communale).

Les plantations des délaissés seront  progressives afin de pouvoir les entretenir sans se laisser déborder. Le projet illustré tel qu’il a été présenté n’est pas défini, ce projet reste à construire ensemble, en évitant notamment les végétaux les plus allergéniques. Il est proposé de commencer par le haut de la rue ou la configuration parait la plus simple, mais d’autres poches de plantations pourront être envisagés le long de la rue.

Plusieurs pépiniéristes ont répondu très favorablement aux demandes de partenariat pour la fourniture de plantes, ce qui est encourageant pour le projet. L'ensemble des partenaires sera présenté en détail sur le blog.

Dans un premier temps, l’iriseraie de Larnas  nous propose des iris de collection à récupérer sur place avant la mi-février.
Il a été proposé d’y aller samedi prochain le 7 fevrier, M. Laporte vient de me confirmer que ça lui convient. Je propose un départ à 8h30 de Privas pour être de retour au plus tard en début d’après-midi. Merci aux personnes qui peuvent se joindre à nous de me confirmer leur présence par mail ou téléphone d’ici là.
Je prendrai ma voiture, ce serait bien s’il peut y en avoir une autre. Je compte sur vous pour récupérer d’ici là cagettes et cartons pour le transport et stockage des iris.

Pour la suite, une première matinée de jardinage collectif et plantations pourra être envisagée le samedi matin 28 février si cette date convient à la plupart des participants. Je ferai le point avec les autres partenaires d’ici là pour essayer d'avoir d’autres plantes à planter pour ce jour-là.

A bientôt
Anthony BAZIN

jeudi 22 janvier 2015

Recherche de partenaires pour la fourniture des plantes.

De nombreux partenaires potentiels, locaux et nationaux, ont été sollicités, ces derniers jours, pour notre projet de boulevard jardin. Vous trouverez ci dessous un extrait du courrier qui leur a été adressé.


Les premières réponses sont d’ores et déjà très encourageantes et laissent présumer de la faisabilité du projet. Nous avons déjà reçu les premiers messages de soutien, accompagnés de  propositions de plantes de différents pépiniéristes.

Ces derniers vous seront prochainement présentés en détail avec ce que chacun nous apportera.

On peut déjà annoncer, des iris de collection, des rosiers, des hémérocalles et des dahlias provenant de différents pépiniéristes spécialisés et reconnus dans leurs domaines.


Champs de culture de production d'Iris de collections



lundi 19 janvier 2015

Première réunion d'information.

Comme cela a été indiqué dans le courrier d'information une première réunion d'information sera organisée sur place,


Le samedi  31 janvier 2015 à 11h00


Rendez vous en haut de la rue au niveau du panneau




Courrier d'information à l'ensemble des riverains

A partir du jeudi 22 janvier 2015 un courrier d'information va être distribué à l'ensemble des riverain et proches usagers.






Validation de principe par la mairie

Un premier rendez vous a été sollicité auprès de la mairie.

le projet a été présenté au maire et à l'adjoint aux travaux le 15 décembre 2014.

Les principes d'aménagements ont été validé ainsi que la méthodologie.

Les services techniques devraient accompagner le projet, sur un plan technique mais également pour la rédaction d'une convention (d’occupation temporaire du domaine public) entre la mairie et le collectif de riverain.

Cette étape de validation était indispensable avant de pouvoir associé l'ensemble des riverains. Cependant le projet reste avant tout une initiative participative de citoyens.

Un courrier d'information va être distribué à l'ensemble des riverains les plus proche qui peuvent se sentir concerné par ce projet participatif.

La mairie sera informer au fur et à mesure de la mise en œuvre de ce projet participatif 



Présentation de la démarche






















Vers un boulevard jardin: le prémices

Depuis une petite dizaine d'année, les premières plantations sur les abords de la route, au niveau du 6, commencent à changer l'image du boulevard de Bésignoles. Même sur les talus très sec de marne, une végétation bien adaptée a permis de donner une donner une image attractive a ces espaces.


plantations sur talus sec




plantations en pied de mur.



Végétation naturelle de valériane en pied de mur sur la partie haute du boulevard



Les exemples seraient encore nombreux...

Sous le pavé, les fleurs...

 On aurait également pu présenter d’autre démarches similaires comme :
Lyon : « micro-implantations florales ».
Ou
Strasbourg : « Verdissez vos façades ».

Tous ces jardins de rues, ces petits espaces verts modifient radicalement la physionomie des rues et
génèrent des impacts insoupçonnés. Dès lors, les ambiances, les échelles et les usages de la rue sont
profondément modifiés.
 http://www.metropolitiques.eu/Sous-le-pave-les-fleurs.html


 

Autre méthodologie, la region bretagne: "Végétalisons nos murs et nos trottoirs !"

Région Bretagne : une méthodologie pour la mise en place de l’action

Végétalisons nos murs et nos trottoirs !

La végétalisation des trottoirs est aujourd'hui une action proposée par un grand nombre de collectivités en France. Soucieuses de conjuguer l'urbanisation et la nature, ces communes offrent la possibilité aux habitants de s'approprier l'espace public pour jardiner. Les habitants deviennent ainsi des acteurs impliqués dans l'embellissement de leur rue, de leur cadre de vie, en complémentarité avec les aménagements publics. La jonction entre le trottoir et les murs des habitations (maison individuelles, habitats collectifs) constitue un enjeu conséquent en terme de désherbage chimique ou mécanique, puisqu’elle représente un linéaire extrêmement important, fortement consommateur de main d’oeuvre pour assurer ce désherbage.
La végétalisation des fonds de trottoirs permet de faire accepter l'apparition des plantes spontanées due au nouveaux modes de gestion, tout en impliquant les riverains. Une méthodologie a été élaboré afin de préciser ses avantages esthétiques, sociaux et écologiques.
Un livret "Végétalisons nos murs et nos trottoirs" est téléchargeable pour les les riverains-jardiniers pour les aider dans le choix des végétaux, le type d'ambiance, l'entretien des végétaux...
Les communes désireuses de mettre en place ce dispositif, ont donc la possibilité de bénéficier: d'une plaquette informative et personnalisable, du cahier des charges et d'un courrier type de demande d'autorisation d'occupation de l'espace public, d'un diaporama de présentation pour l'organisation de réunions publiques, et d'un livret guide pratique "Végétalisons nos murs et nos façades"
http://www.mce-info.org/upload/File/methodo_vegetalisons.pdf


Autre experience, Renne : l’opération « Embellissons nos murs ».

Renne : l’opération « Embellissons nos murs ».

Pour tous les passionnés de jardinage, la Ville de Rennes offre la possibilité de végétaliser certains espaces du domaine public et notamment les fonds de trottoir le long des murs des habitations, sur 15 cm de large et 15 cm de profondeur. Il devient alors possible de fleurir la façade de sa maison, un pied d’arbre ou un espace sablé sur trottoir.
Initiée par l'association "Rennes jardins", l'opération a vu le jour à la fin des années 90. Plus de 80 habitants du quartier ont ainsi signé une convention avec la Ville de Rennes, leur permettant de prendre en charge leur environnement proche (pieds de murs et d'arbres, palissades, interstices, petits espaces en terre non végétalisés), de jardiner les rues du quartier afin que les murs et les trottoirs en "verdissent de plaisir".
Suite au succès de cette opération, la Ville de Rennes décide en 2004, d'étendre l'action à l'ensemble des habitants des différents quartiers rennais. Depuis maintenant 10 ans que la convention est signée par la Ville de Rennes, on peut compter plus d'un kilomètre de trottoir végétalisé.
La Ville finance le découpage du trottoir à hauteur de 500m /an, cela laisse espérer plusieurs kilomètres de plantation de trottoir dans nos rues d'ici quelques années !
Pour participer à l'opération et végétaliser l'espace public devant sa maison, les riverains doivent au préalable demander l'autorisation à la direction des jardins de la Ville de Rennes. Après avoir vérifié la faisabilité du projet, la Ville donne son accord, et installe le parterre demandé (découpage du trottoir, évacuation des gravats et apport de terre). Libre à aux riverains-jardiniers ensuite de le composer avec les végétaux qu’ils auront choisis!
http://www.terresaine-poitou-charentes.fr/IMG/pdf/Embellissons_nos_murs__planche_.pdf


Le cas de Lille : Opération « verdissons nos murs !

Lille : Opération « verdissons nos murs ! ».

La Ville de Lille grâce au dispositif "Verdissons nos murs" propose aux Lillois de faire pousser une plante grimpante le long de leur façade.
Nommé il y a quatre mois, un technicien va à la rencontre des Lillois désireux de planter en façade. Soit en réunions publiques, soit en rendez-vous individuels à la demande des habitants. Sur place, l'agent étudie la faisabilité, prend des photos et des mesures, car c'est bien la Ville qui paie les fosses, qui serviront à planter, sur les trottoirs. Ne reste plus qu'à planter. La ville à en attente 140 demandes. Contre 80, il y a encore quelques mois. Preuve que l'opération « Verdissons nos murs » prend racine à Lille. « Même si on veut faire encore plus »,. Ce technicien , en se baladant, a de plus en plus d'idées, et de beaux projets pour certaines rues de la ville. Encore faut-il que des habitants se mobilisent, car « c'est toujours mieux à plusieurs », confirme le technicien. « Ne serait-ce que pour l'entretien ». Si le projet est accepté, une entreprise réalisera les travaux, sous la responsabilité de la Direction des Parcs et Jardins. Une fosse, comprenant une bordure et un mélange terre-compost, est ainsi creusée. Sa taille standard est de 50x20cm et d'une profondeur de 30cm. Ces dimensions peuvent s'adapter à chaque façade.
Ensuite à charge des riverains-jardiniers d'acheter, de planter et surtout d'entretenir ses plantes grimpantes, sur les conseils de la Direction des Parcs et Jardins ou des associations lilloises !
Cette alternative au fleurissement classique participe à l'amélioration et à l'embellissement de la ville, permettant aux habitants de laisser la nature s'exprimer sur les murs. Esthétique donc, mais pas seulement... Écologique avant tout en milieu urbain

http://www.lille.fr/cms/accueil/cadre-vie/parcs-jardins-promenades-lille/agir-pour-lanature/verdissez-facades_1




L'exemple de Bordeaux et ses "plantations des bouts de trottoirs"

Bordeaux : d’initiatives individuelles de plantations des bouts de trottoirs à un projet utopiste « la rue Kléber , une rue jardin».

Les initiatives de riverains pour végétaliser leur rue se multiplient à Bordeaux. Plus besoin de convaincre les citadins. Beaucoup veulent aujourd'hui jardiner leur bout de trottoir. L’association bordelaise, Friche and cheap, milite depuis plusieurs années pour une réappropriation de l'espace public par le jardinage collectif. « C'est peu onéreux, facile à mettre en oeuvre dès qu'il y a une volonté d'un groupe de riverains et cela permet de créer du lien ».
Elles sont encouragées par les pouvoirs publics mais nécessitent de nouvelles règles de vivre ensemble. « Nous encourageons ces initiatives », indique l'adjoint en charge du domaine public à Bordeaux. Pour réaliser ce genre d'opération, il faut normalement une autorisation d'occupation temporaire du domaine public. « Ça, c'est la règle ». Dans la réalité, nous essayons de jongler entre ce qui est réglementaire et ce qui est possible », convient l'élu. Face aux nombreuses sollicitations de riverains, la Ville de Bordeaux, gestionnaire du domaine public et la Communauté urbaine de Bordeaux, propriétaire de ce même domaine public, travaillent actuellement à l'élaboration de nouvelles règles pour encadrer ces pratiques et définir le rôle de chaque partie prenante (CUB, ville et habitants).
D’autre part dans le cadre de l'opération Bordeaux [Re] Centres, destinée à rénover l'habitat vétuste et à créer de nouveaux espaces et équipements publics dans le centre ancien, la ville propose une requalification de la rue Klebert avec une approche particulièrement intéressante. Les habitants du quartier ont été invités à venir exprimer leurs visions de la rue aujourd’hui, ses atouts et ses difficultés, mais, leurs envies et leurs rêves pour une rue différente. L’équipe d’architectes et a ensuite essayé de dessiner, de mettre en forme les aspirations des habitants pour transformer le quartier et lui donner le projet qu’il mérite. D'où l'idée de créer un nouvel espace d'appropriation, dans cette rue en adoptant le principe de voie partagée qui met tous les modes de déplacement sur un même plan : sur un seul espace circulé se côtoient voitures (au rythme ralenti), cyclistes, piétons, deux roues… Son objectif est de conserver « l'âme de la rue »                               
Elle est aujourd'hui cabossée, ses trottoirs abîmés, encombrés de sacs poubelles et de potelets. La rue Kléber ne paye pas de mine. Difficile d'imaginer que demain, les habitants jardineront, dans cet axe de 500 mètres utilisé comme raccourci pour relier deux quartiers, pour discuter entre voisins, qu'ils y cultiveront des jardinières, y joueront aux cartes et laisseront leurs enfants y taper le ballon rond sans surveillance. Une utopie pour beaucoup d'habitants qui ont écarquillé les yeux quand il y a neuf mois urbanistes et architectes ont débarqué dans leur lieu de vie pour leur proposer de le transformer en « rue jardin ». La rue verte se fait par ses jardinières et par ce que les habitants y investiront, mais aussi par la plantation ponctuelle de quelques arbres à haute tige, de plantes grimpantes sur les façades et d’une strate végétale plus basse. La structure de la future rue est aujourd'hui arrêtée. Dans l'idéal, les riverains entretiendront ensemble les espaces verts sur les terrasses de la rue.
La transformation de la rue se fera en douceur, un premier tronçon-test, d’aménagement a déjà été réalisé en 2014. Tous les mercredis, de 17h à 19h, un jardinier se tient à disposition des riverains-jardinier pour répondre à leurs questions en matière de plantations.
http://www.bordeaux2030.fr/bordeaux-demain/recentres/marne-kleber
http://www.sudouest.fr/2012/11/14/les-jardins-sur-les-bouts-de-trottoir-fleurissent-877846-729.php



Des demarches similaires : le village de Chedigny



Des démarches similaires qui ont fait leurs preuves

Depuis quelques années les exemples de fleurissement et de végétalisation urbaine résultant d’opérations de reconquête des rues menées à l’initiative des riverains, sont de plus en plus nombreux. Voici quelques exemples qui même s’ils sont dans des contextes urbains différents, ils ont tous des objectifs communs a notre projet.


Chedigny : premier « village jardin » français.

Chédigny est une petite commune du sud du département d'Indre et Loire. Son maire, passionné de roses
anciennes, souhaitait rendre le village plus convivial et attrayant. En collaboration avec le grand rosiériste André Eve, ils ont planté les premiers rosiers grimpants il y a une quinzaine d'années en supprimant simplement quelques pavés des trottoirs existants. On y compte désormais près de 600 rosiers, anciens pour la plupart, accompagnés de milliers de vivaces, aromatiques, arbustes, plantes à bulbes et annuelles qui offrent une diversité et une floraison remarquable en toutes saisons.
Ces plantations furent conçu afin de rendre la rue aux habitants, d'en faire un lieu de rencontre et de partage.
Aujourd'hui, toutes les routes de ce petit village sont fleuries, aucun désherbant n'est utilisé, l'entretien est minutieux, le résultat est impressionnant. Ce village a très rapidement obtenu le label "Villes et villages fleuris" avec une distinction de 4 fleurs et c’est également le premier village de France à recevoir du ministère de la culture le label de « Jardin remarquable » en 2013.
Les plantes ont fait de Chédigny un village hors du commun, un « village jardin » mais c’et aussi est une aventure humaine, (les plantes n'en sont que le prétexte), portée par un homme et un village précurseur, de ce qu'il est possible de faire.
http://www.chedigny.fr






Le boulevard de bésignoles vers un boulevard jardin...

Une démarche de valorisation portée par les riverains :

Descriptif synthétique du projet en 2015 au démarrage



Etat des lieux

- Une rue de desserte de 350m de long, peu valorisée qui sert aussi de raccourci entre quartiers. Une rue contrainte par ses dimensions, des largeurs insuffisantes pour réaliser des trottoirs continus.
- Une initiative d’un riverain qui s’investit fortement dans la valorisation de cet espace, en jardinant les délaissées de cette rue depuis plusieurs années.
- Un linéaire important de délaissés et de pieds de murs ou s’implantent déjà naturellement des plantes comme les valérianes à la floraison printanières spectaculaire.

Les objectifs

- Proposer un projet expérimental d’une « rue jardin » à Privas. Une rue où le végétal prend plus de place, la priorité n’est plus exclusivement donnée à l’automobile. Une voirie partagée qui participe à l’amélioration du cadre de vie de ses habitants.
- Créer une « rue jardin » avec une image forte de jardin. Les plantations qui la composeront devront être les plus diversifiées possibles en mettant en avant des espèces adaptées aux différentes configurations mais aussi en présentant des espèces peu courantes.
- Permettre une implication d’autres riverains, notamment les habitants des immeubles du haut de la rue, des enfants du quartier, qui s’engagent à planter progressivement les pieds de murs et délaissés de la rue et à entretenir ces plantations.
- S’inspirer des nombreux exemples qui ont fait leur preuve dans d’autres collectivités qui favorisent une appropriation des espaces publics par des « habitants-jardiniers ».

Les bénéficiaires

- Habitants : ils peuvent s’impliquer dans la vie de leur quartier et s’engager directement dans sa mise en valeur.
- Voisinage : il profite de l’amélioration du cadre de vie de leur quartier et d’une rue apaisée ou les piétons retrouvent leur place.
- Technicien : limite les surfaces à entretenir et le nombre d’intervention de fauchage et désherbage tout en créant un lien avec les habitants.
- La commune : elle profite de l’amélioration de l’image de ce quartier de la ville sans investissement. Un plus pour une commune qui s’implique et participe au concours des villes et villages fleuris.
- Partenaires : Ils profitent de l’image d’un projet participatif exemplaire d’amélioration de l’espace public par les riverains.

Les Actions à envisager

- Validation par la commune de ce principe expérimental
- Sensibilisation des autres riverains, prêt à s’impliquer dans ce projet
- Rechercher des partenaires pour un projet expérimental exemplaire : pépiniéristes, jardineries, autres organismes, qui pourraient fournir une partie des plantes.
- Partenariat avec les services technique communaux pour les éventuelles découpes des enrobés en pied de mur et préparation de terrain, et un engagement « zéro Phyto » sur cette voirie.